Les paysages sont en perpétuelle mutation, que ce soit en raison de processus naturels, des activités humaines ou de l’évolution de nos perceptions. Tout développement suppose que ces limites puissent être surmontées ensemble et qu’un dialogue puisse avoir lieu. C’est sur ce thème que se concentrera le 2e Congrès suisse du paysage. Là où il y a une frontière, il y a un côté et un autre, un dedans et un dehors. Certaines limites sont clairement définies et semblent insurmontables, d’autres sont des no man’s land diffus ou des espaces intermédiaires paralysants. Les frontières sont plus ou moins marquées, entre espaces bâtis et terres agricoles, sous forme d’axes de trafic, entre différentes affectations du sol ou lorsque le paysage est subdivisé en différents types d’espaces. Mais les limites sont parfois surtout dans les esprits. La collaboration est nécessaire. C’est pourquoi nous entendons réunir à l’occasion du 2eCongrès sur le paysage la pluralité des cultures, représentations, systèmes de connaissances, niveaux étatiques ou administratifs, et bien sûr des spécialistes. Le 2eCongrès sur le paysage a lieu en parallèle et en collaboration avec l’événement organisé pour le 20eanniversaire de la Convention européenne du paysage (CEP).